mercredi 11 février 2015

Carnets très intimes  12

 

Chaque fois que j’essaie de me libérer d’une habitude, d’un schéma obsessionnel qui est devenu très douloureux à vivre avec les années, ce qui m’agace, c’est qu’au lieu de diminuer ma douleur, celle-ci augmente dû au « deuil » que semble ressentir mon cerveau de délaisser cette habitude/schéma présente depuis des dizaines d’années et qui était devenue une partie intégrante de mon être.

 

Pour vouloir « m’améliorer », il semble que l’un des prérequis est d’être masochiste…

 

(….)

 

 

 

 

 

À travers les années, je fais souvent le même constat d’une fois à l’autre; je ne voudrais pour rien au monde revivre mes précédentes années. Absolument pas, mais pas du tout! Même celles qui me semblaient « bonnes », car en y regardant de plus près, je vois bien qu’il y avait autant de périodes douloureuses que mes années dites « mauvaises ».

 

Je me suis déjà dit aussi que je pourrais revivre certaines de mes périodes du passé… mais en corrigeant ceci, cela, en enlevant ceci, cela, en ayant ma compréhension d’aujourd’hui, etc… Mais ça ne serait pas revivre mon passé puisqu’en le modifiant, ça ne serait plus mon passé…

 

(….)

 

 

 

 

 

Je me suis déjà demandé ce que je changerais en moi si j’avais une baguette magique. Je pense alors à; être grand ou être beau ou suivre mon intuition ou être sans peur et sans reproche, etc, etc, etc…

 

Et après réflexion je prends conscience que ces « défauts », que je voudrais tant changer, m’ont autant construit, crée et modelé que mes dites « qualités ». Et qu’ils ont même, d’une certaine façon, mes qualités et mes défauts, travaillés main dans la main. Et qu’aujourd’hui les uns sont pratiquement indissociables des autres. Et aussi, je dois l’admettre, j’aime bien le moi que je suis devenu.

 

 

(P.S. Malgré tout, je dois avouer un peu que j’aurais quand même aimé être très beau… 

Ô Vanité!)

 

(….)

 

 

 

 

 

 

 

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