jeudi 27 novembre 2014

Cahier  Lumières  4

Chaque évènement qui me frappe me donne une poussée de force pour avancer.
— Martin Gray —



Où que vous soyez est le point d’entrée.
                   — Kabir —



Au lieu de « Pourquoi moi? » demandez-vous « Et maintenant? »
                   — Julia Cameron —



L’échec est le fondement de la réussite.
                   — Lao Tseu —



La force des vrais détours n’est pas d’éloigner, mais d’atteindre son but avec plus d’exactitude.
                   — Benjamin Pelletier —



N’ayez pas peur de la lenteur, craignez plutôt l’immobilité.
                   — Proverbe chinois —



Les traumatismes ne sont ni gros ni petits. Cela dépend de la signification pour chacun.
                   — Boris Cyrulnik —



L’écriture est la clef mentale de ma salle de contrôle.
                   — J.L. —



La névrose et la sagesse sont faites de la même étoffe…
                   — Innomé —



On ne peut enseigner sans apprendre simultanément.
                   — Anonyme —



On peut te prendre ce que tu possèdes, mais non ce que tu donnes.
                   — Antoine de Saint-Exupéry —



La création est l’antidote au chaos qui m’entoure.
                   — Inconnu —



On ne peut pas tout avoir, mais on peut tout donner…
                   — Geneviève Desrosiers —






mardi 25 novembre 2014

Récit  10

Le collet remonté de G.:

Je me souviens de G. en quatrième secondaire. Elle était toujours tirée à quatre épingles. Elle portait très souvent des habits trois-pièces pour venir à l’école, presque toujours bleus mais de différents tons. J’avais toujours l’impression qu’elle était habillée pour aller à un mariage… ou un enterrement.

Elle était assise devant moi pendant le cours d’histoire. Un matin, elle est arrivée habillée d’un de ses fameux complets, mais ce qu’il y avait de différent, c’est que le collet de sa chemise était complètement remonté.

Étant assis derrière elle, je voyais cet énorme collet relevé -- les chemises de ces années-là avaient de gigantesques collets -- et je décidais sur-le-champ de le rebaisser avant que quelqu’un ne s’aperçoive de la « grave erreur »; son collet s’était levé sans qu’elle le sache! Donc, je me suis penché sur mon bureau en tendant le bras vers son grand collet et lentement je l’ai replié dans sa position initiale avec ma main. Je me suis rassis sur ma chaise avec la satisfaction du devoir accompli.

G. se retourna alors en me jetant un vif coup d’œil interrogateur et, devant la classe silencieuse, releva son collet en marmonnant que c’était comme ça qu’elle le voulait.

Ô honte! Moi qui n’avais jamais osé adresser la parole à cette fille, que secrètement j’aimais bien, voilà qu’elle venait de me bafouer devant toute la classe. (En tout cas, devant moi-même!) Je me sentis alors en disgrâce devant elle pour le reste de l’année; le petit con qui ne savait pas que la mode était au collet relevé!

Le plus ironique est que cinq ou six ans plus tard, je me suis mis à porter les collets, non de mes chemises, mais de tous mes manteaux relevés.



G. je ne t’ai jamais oublié; encore aujourd’hui, chaque fois que je relève un collet de manteau, j’ai une petite pensée pour toi…







jeudi 20 novembre 2014

De mon calepin jaune  6

J’oppose régulièrement ma foi en la vie avec ma raison de vivre.



J’ai besoin d’explorer l’inconnu…



J’ai longtemps demandé la permission de vivre.



L’autodérision est l’un de mes outils de vie qui me soulage le plus des pensées anxieuses.



Je peux être d’un remarquable sang-froid lors de situations « catastrophiques. »



Avoir l’abondance matérielle, spirituelle et sociale : quelle bonne idée!!



Je veux faire une chasse au trésor de sources où m’abreuvoir.



Si je continue à faire ce que j’ai toujours fait, je vais obtenir ce que j’ai toujours obtenu.



Je crois être ici pour apprendre; tout le reste ne m’appartient donc pas.



Ma vie est une série de zigzags que j’ai constamment à réajuster.



Affronter mes peurs me permet de passer d’une position de souffrance à une position de pouvoir.



J’ai besoin d’assouvir ma soif insatiable de connaissances, de plaisirs, de partage et de créations.






mardi 18 novembre 2014

Ceci, cela 7

Pouvoir passer directement de la blessure de l’âme à l’art…


La peur que j’aie, c'est les échecs futurs, parce qu'il y en aura assurément.
Et alors?


Je ne veux pas que mes outils de vie deviennent des " pansements sur une jambe de bois."


Je rêve d’avoir une épiphanie.


Si je pouvais voir mon avenir, je crois que j’arrêterais de vivre.


Mes sentiments sont souvent en dent de scie : j’aime ça, après je n’aime pas ça, après j'aime ça, après je n’aime pas ça, etc.


Il y a le geste et le " non-geste ".


Je peux être très superficiel parfois.


Une partie de moi croit que pour être bien en vie… j’ai à éprouver du malaise.


J’ai « acheté » une façon de vivre et de faire qui ne m’appartient pas.


Pouvoir aimer profondément son travail est une récompense chaque jour.


Je suis obsédé par mon désir de créer.
Je suis obsédé par mon désir de liberté.
Je suis obsédé par mon désir de vérité.






jeudi 13 novembre 2014

Récit  9

Le mariage de M. et L. :

Je me souviens du mariage de M. avec L. lorsque j’étais adolescent. On m’a dit que je servais la messe durant le mariage, mais je ne m’en souviens pas du tout. En fait, ce dont je me souviens c’est un moment très traumatisant, après le mariage, un peu avant la noce…


Juste avant que les invités descendent à la salle de réception, au sous-sol de l’église, ma sœur et moi y étions déjà, seuls, et nous attendions l’arrivée de Maman qui devait nous rejoindre sous peu.
C’est alors qu’un parent de L. était arrivé et avait été très agressif envers nous, en criant et en hurlant. Sans aucune raison. Je me souviens encore de la peur immense qui s’était emparée de moi, qui avait traversé tout mon corps. (Un peu plus de trente ans plus tard, ma sœur et moi avons encore des frissons lorsqu’on y repense…) Nous étions alors sortis à l’extérieur en tremblant des pieds à la tête.

Lorsque Maman est arrivée, nous l’avons regardé entrer dans la salle de réception, seul, pour affronter l’hurluberlu. J'étais craintif pour elle. Mais, en vérité, je savais que Maman allait nous sauver et nous protéger…


Je ne m’étais jamais rendu compte, jusqu’à maintenant, de toute l’assurance que Maman dégageait à mes yeux en n’ayant jamais peur de prendre ma défense, peu importe les circonstances. Elle qui pouvait être si froide, très souvent, me donnait alors une grande preuve d’amour… Que je ne voyais pas…








mardi 11 novembre 2014

Cahier Lumières  3
 La passion c’est passionnant.
   Françoise Sagan —


Tant que je suis en vie, je peux toujours reconstruire, même avec des ruines.
   Martin Gray —


Les rêves peuvent mourir, mais pas les rêveurs.
   Gilles Gérardin —


Même si la vie n’a pas de sens, qu’est-ce qui nous empêche de lui en inventer un?
   Lewis Carroll —


Je suis ce qui est autour de moi.
   Wallace Stevens —


La peur me demande de passer à l’action.
   Julia Cameron —


Heureux celui qui oublie ce qu’on ne peut changer.
   Anonyme —


Être rebelle, c’est refuser que le monde soit figé.
   Benoît Duteurtre —


Le bien-être se choisit tous les jours. C’est quelque chose en mouvement et non d’arrêté.
   Guy Corneau —


On se construit en racontant son histoire.
   Boris Cyrulnik —


Quand notre regard sur les choses change, les choses que l’on regarde changent.
   Wayne Dyer —






mercredi 5 novembre 2014

De mon calepin jaune  5

Je suis déboussolé, j’ai le vertige parce que j’apprends à fonctionner de façon différente.


Ma colère quotidienne refoulée; apprendre à la « sortir »… quotidiennement!


Pensée viciée; si je ne suis pas sûr à 100% d’avoir ce que je veux, je me dis que ça ne vaut pas la peine de faire l’effort.


Lorsque je veux agir, laisser tomber la « pression de la perfection. »


Le goût d’agir, le plaisir d’agir et la fierté d’agir, c’est déjà tout en moi.


Faire pour le plaisir de le faire.


J’ai parfois besoin de me mettre de la pression… pour combattre la pression!


Être content des réussites d’autrui pourrait, indirectement, augmenter mon bien-être intérieur.


Dès que je pense au résultat, je bloque mon élan dans tout ce que je fais.


Tout ce que je recherche est déjà en moi; je n’ai qu’à lui faire un peu plus de place.


Souvent au lieu de faire ce dont j’ai réellement envie, je dépense trois tonnes et demie d’énergie dans n’importe quoi d’autre.


Des « je m’en fous » bien placés font souvent du bien!