mercredi 18 février 2015

Carnets très intimes  13

 

D’année en année, un capharnaüm de voix s’est installé dans ma tête. Chacune d’elles cherche à attirer mon attention, elles crient plus fort les unes que les autres jusqu’à ce qu’une cacophonie symphonique se fasse entendre. Chacune d’entre elles m’a demandé de suivre leur chemin à elle. Et ainsi, je me suis créé un labyrinthe de tracés de vie donc je ne sais plus où en est la sortie.

 

Dès que je finis par en tuer une, une autre prend sa place comme les têtes monstrueuses de l’Hydre de Lerne qui repoussaient en double lorsqu’on les coupait. Et d’un bruissement, elle réussit, elle aussi, à m’engourdir pour me maintenir à son service.

 

Un serviteur, des dizaines de maîtres.

 

Pour pouvoir cesser de les entendre, je me suis englouti, enfoncé, jour après jour, au plus profond de moi comme dans un puits sans fond. 

 

Jusqu'au jour où je me suis rendu compte qu’elles seraient avec moi pour toujours, car chacune d’entre elles est liée à moi comme la terre au soleil; notre survie dépend de celle de l’autre. Je suis leur créateur et elles sont mes créatures. Elles sont comme ces enfants qui hurlent, sautent et explosent à tout moments, sans crier gare. J’ai alors compris que j’ai à laisser passer l’ouragan, baisser la tête en marchant contre le vent, continuer d’avancer et entrer en ce lieu en moi, inviolé de ces tentatives répétées d’agressions, qui me protège et me nourrit inlassablement; la Vie.

 

En attendant la fin de celle-ci, j’avance…

 

 

 

 

 

 

 

vendredi 13 février 2015

Cahier Lumières  9

 

Si tu affrontes, ça s’effondre. Si tu fuis, ça te poursuit.

- Anonyme-

 

 

 

 

 

 

Je connais déjà la réponse. C’est la question que je cherche.

         - Rohinton Mistry –

 

 

 

 

 

 

L’inconscient est toujours en avance sur le conscient.

         - Scott Peck –

 

 

 

 

 

 

La vie continue. Tu vis jusqu'au moment où tu meurs.

         - Jonathan Durand –

 

 

 

 

 

 

Si vous avez de la difficulté à poursuivre vos passions, mettez de la passion dans vos poursuites.

         - Thomas Kincade –

 

 

 

 

 

 

Le passé est un phare, non un port.

         - Anonyme –

 

 

 

 

 

 

Quand vous culpabilisez ce n’est pas votre faute que vous détestez, mais bien vous-même.

         - Anthony de Mello –

 

 

 

 

 

 

Le passé ce n’est pas ce qui est disparu, mais ce qui nous appartient.

         - Arnaud Desplechin -

 

 

 

 

 

 

J’ai tellement de choses à faire aujourd’hui que je vais devoir méditer deux fois plus longtemps.

         - Gandhi –

 

 

 

 

 

 

 

 

mercredi 11 février 2015

Carnets très intimes  12

 

Chaque fois que j’essaie de me libérer d’une habitude, d’un schéma obsessionnel qui est devenu très douloureux à vivre avec les années, ce qui m’agace, c’est qu’au lieu de diminuer ma douleur, celle-ci augmente dû au « deuil » que semble ressentir mon cerveau de délaisser cette habitude/schéma présente depuis des dizaines d’années et qui était devenue une partie intégrante de mon être.

 

Pour vouloir « m’améliorer », il semble que l’un des prérequis est d’être masochiste…

 

(….)

 

 

 

 

 

À travers les années, je fais souvent le même constat d’une fois à l’autre; je ne voudrais pour rien au monde revivre mes précédentes années. Absolument pas, mais pas du tout! Même celles qui me semblaient « bonnes », car en y regardant de plus près, je vois bien qu’il y avait autant de périodes douloureuses que mes années dites « mauvaises ».

 

Je me suis déjà dit aussi que je pourrais revivre certaines de mes périodes du passé… mais en corrigeant ceci, cela, en enlevant ceci, cela, en ayant ma compréhension d’aujourd’hui, etc… Mais ça ne serait pas revivre mon passé puisqu’en le modifiant, ça ne serait plus mon passé…

 

(….)

 

 

 

 

 

Je me suis déjà demandé ce que je changerais en moi si j’avais une baguette magique. Je pense alors à; être grand ou être beau ou suivre mon intuition ou être sans peur et sans reproche, etc, etc, etc…

 

Et après réflexion je prends conscience que ces « défauts », que je voudrais tant changer, m’ont autant construit, crée et modelé que mes dites « qualités ». Et qu’ils ont même, d’une certaine façon, mes qualités et mes défauts, travaillés main dans la main. Et qu’aujourd’hui les uns sont pratiquement indissociables des autres. Et aussi, je dois l’admettre, j’aime bien le moi que je suis devenu.

 

 

(P.S. Malgré tout, je dois avouer un peu que j’aurais quand même aimé être très beau… 

Ô Vanité!)

 

(….)

 

 

 

 

 

 

 

jeudi 5 février 2015

Carnets très intimes  11

 

J’ai longtemps essayé de « neutraliser » les ondes négatives des évènements avant qu’elles ne m’atteignent. En vain! Jusqu’à ce que je comprenne que les ondes et évènements négatifs, il y en aura toujours; c’est ma réaction vis-à-vis eux que je devais changer.

 

 (....)

 

 

 

 

Toute ma vie, j’ai recherché et attendu les « déclics psychologiques » qui réveilleraient mon esprit, mon cerveau, pour enfin résoudre les différents nœuds mentaux dans lesquels j’étais enchainé.

 

Comme des lumières qui s’allumeraient brusquement…

 

Mais je m’enlisais toujours dans cette grande noirceur intolérable jusqu’au jour où j’ai réalisé que je ne pouvais pas les voir parce que j’avais les yeux fermés…

 

 (....)

 

 

 

 

Parfois, lorsque j’écris mes Pages, j’entre dans un état hypnotique et méditatif si fort que, pendant quelques secondes, je n’ai aucune connaissance de ce que je viens d’écrire.

 

 (....)

 

 

 

 

Il y a quelque temps, je pensais à toutes ces nombreuses années de thérapies douloureuses que j’avais traversé, aux dizaines et dizaines idées de mort qui m’avaient traversées l’esprit et j’ai pris conscience que, aussi profondément nourrissant et réjouissant que pût être l’amour de ma famille et mes amis, ce n’était pas ce qui pouvait me donner envie de demeurer en vie, mais le questionnement suivant : Est-ce assez? Ais-je accompli ma mission? Est-ce le temps d’y aller?

 

Je n’ai trouvé aucune réponse. C’est pour ça que je suis encore ici.

 

(...)

 

 

 

 

 

 

 

mercredi 4 février 2015

Cahier Lumières  8

 

La vie s’arrête lorsque la peur de l’inconnu est plus forte que l’élan.

– Hafid Aggoune –

 

 

 

Plusieurs de nos peurs ont l’épaisseur d’un papier mouchoir et un seul pas courageux suffirait pour nous les faire traverser.

– Brendan Francis Behan –

 

 

 

Où est Dieu? Dieu est dans la réalité.

         – JL –

 

 

 

Il n’est pas nécessaire de savoir où l’on s’en va; il est nécessaire d’avoir une vision.

         – Robert Lepage  

 

 

 

Entre le noir et le blanc, il y a des millions de nuances de gris.

         – JL –

 

 

 

La vie, c’est comme la bicyclette; il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre.

         – Albert Einstein –

 

 

 

En disant « Je ne sais pas », je m’ouvre humblement à l’apprentissage.

         – JL –

 

 

 

C’est uniquement lorsque le ciel est suffisamment noir que l’on peut voir les étoiles.

         – Martin Luther King jr –

 

 

 

La seule façon de « guérir » de mon passé est d’en modifier ma perception dans le présent.

         – JL –

 

 

 

Ce n’est pas le temps qui passe; c’est nous qui passons.

         – Anonyme –

 

 

 

Les malheurs sont des « sprints »; le bonheur un marathon.

         – JL –

 

 

 

Dehors, au-delà de ce qui est juste et faux, il y a un champ immense; nous nous rencontrerons là…

         – Mawlânâ Djalâl ad-Dîn Rômî –

 

 

 

Mes expériences de merde deviennent toujours de l’engrais pour faire pousser mes rêves.

         – JL –

 

 

 

La sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vu lorsqu’on les poursuit.

         – Oscar Wilde –

 

 

 

Je profite de la nuit pour me mettre à jour…

         – JL –