mercredi 31 décembre 2014

Carnets très intimes  8

Parfois le matin, je suis en train de rêver lorsque je me réveille tout en continuant à être dans mon rêve, comme si mon cerveau croyait que ça faisait partie de la réalité et lorsque je reviens à la réalité, je suis souvent très déprimé à cause du choc du réel…



J’ai remarqué que c’est lorsque je suis moins actif physiquement que je deviens… plus fatigué!



Lorsqu’on me dit que j’ai beaucoup de « présence », c’est souvent les moments où je me sens le plus fragile.



J’ai essayé le truc de l’élastique au poignet; ça semble avoir un certain effet. Mais parfois, je deviens le poignet très rouge!



Je suis très souvent obsédé par la pensée " Que m’arrivera-t-il bientôt "?



Écrire, manger, boire, faire l’amour, rire : dans le domaine du plaisir, c’est sans aucun doute mon Top 5.



Lorsque j’écris, mes phrases dans les lignes de mon cahier me rappellent ces petits chemins que je créais dans le sable avec mes camions jouets.



Lentement, dans ma tête, je passe du monologue au dialogue.




La différence est que maintenant, lorsque je me parle, je m'écoute.




vendredi 19 décembre 2014

Cahier Lumières  5

Identifiez vos problèmes, mais utilisez votre pouvoir et votre énergie aux solutions.
         - Anthony Robbins -



Je suis un homme âgé et j’ai connu ma part d’ennui, mais la majorité ne se sont jamais produits.
         - Mark Twain -



L’état normal d’un être humain est d’être original.
         -  Anton Tchekov -



Si personne ne m’avait dit qui je suis, qui serais-je?
         - Wayne Dyer –



Un optimiste est quelqu’un qui plante deux glands et qui s’achète un hamac.
         - Jean de Lattre de Tassigny –



Il existe une façon de savoir si votre mission sur terre est terminée : si vous êtes vivant, c’est qu’elle ne l’est pas!
         - Richard Bach –






jeudi 18 décembre 2014

De mon calepin jaune  8


Utiliserais-je le mot « trop » trop souvent…?




Recevoir une critique a longtemps été pour moi comme si j’étais attaqué par un prédateur.




Lorsque je m’adresse aux gens, j’ai parfois un ton coupable dans la voix.




Lorsque je serai prêt à faire un autre pas, je le ferai. En attendant, j‘observe et j’apprends.




En grande période de stress au lieu d’accélérer, je ralentis mon rythme de vie pour me procurer un plus grand calme intérieur.




Recevoir une critique peut déclencher en moi un feu intérieur douloureux; apprendre peu à peu à devenir pompier.




Faire un ancrage intérieur et admettre que la Vie soit un perpétuel changement.




À chaque risque que je prends, j’agrandis ma bulle protectrice.




Recevoir une critique est parfois une chance de pouvoir changer et m’améliorer.




J’ai souvent ce besoin d’aller au bout de moi.




Pouvoir arriver à transformer les gestes négatifs reçus en gestes positifs vécus.




Lorsque je suis frustré, je perds beaucoup d’énergie.




Mes émotions négatives font partie de ma vie.




Il y a dans ma vie des « mystères » que je ne pourrai jamais expliquer…




Pouvoir arriver à utiliser l’énergie de mes émotions négatives pour me propulser vers l’avant.




Apprendre à être mieux et non à être parfait.






vendredi 12 décembre 2014

Ceci, cela  8

Jeune, je rêvais d'être professeur, archéologue, sociologue ou psychologue. Et quelqu'un d'important.


Probablement que ma créativité, c'est la source même de mon âme.


Les refus ne seront jamais définitifs et ces demandes, refusées, pourraient m'amener à d'autres personnes qui sont aussi importantes et influentes.




En agissant, je prends contrôle de ma vie. Je deviens plus anxieux quand je n'agis pas, car je perds le contrôle de mes rêves.





Mes priorités :
1) Créativité 2) Liberté  3) Succès  4) Sécurité  5) Confort  6) Exploration
7) Aventure 8) Pouvoir  9) Passion  10) Santé



Je suis librement obligé de mourir.


Je sens constamment le besoin de me "détacher" des autres.


J’ai des périodes de nœuds simples et des périodes de nœuds complexes.


Pourquoi suis-je si différent?


Parce qu'il est inconnu, dans un milieu inconnu, avec des inconnus, il sait qu'il va s'en sortir.


J'apprends à écrire, à dire les choses de façon constructive, évolutive sur les gens et ce qui m’entoure.


Prendre du temps pour me choyer, me nourrir.


Niveaux de la mort à travers les époques:
1) Il y a très longtemps, on se demandait si le corps était mort;
2) Plus tard, on se demandait si le cerveau était mort;
3) Aujourd'hui, on se demande si la personne éprouve encore des émotions.


J'ai constamment besoin de me prouver que j'ai le droit de dire, de penser, d'écrire.



Lorsque je renie et dénigre tout, c’est parce que je suis devenu un perdant.








jeudi 11 décembre 2014

Récit 11
Le baseball :

Je me souviens qu’étant enfant je détestais jouer au baseball. Principalement parce que je jouais toujours « sur le banc ». Rien de plus humiliant et rien pour me faire aimer le jeu!

Une bonne vingtaine d’années plus tard, alors que je faisais une marche en début de soirée au parc Lafontaine, avec une pointe de solitude et de spleen dans le cœur, je tombe sur une partie de baseball joué par une petite bande de jeunes. 

Il y avait quelque chose dans l’atmosphère ce soir-là qui me décida à m'y arrêter : les cris d’encouragement des parents assis dans les petites estrades; la douce chaleur de cette fin d’été; l’impression d’être soudain dans un film américain archétype sur la nostalgie de l’enfance.

Ces quelques minutes que j’ai passé à regarder cette joute (qui était sur sa fin) sont devenues un de mes plus beaux moments de détente et de bien-être de ma vie; dans le top 10 certainement! J’aurais tant voulu que le match dure encore et encore… 

Après, en reprenant ma marche, j’avais le cœur plus léger; j’avais la sensation d’avoir touché et « récupéré » une partie de ma jeunesse, de mon enfance, celle où je n’avais pas pu apprécier ce jeu dans toute sa splendeur du fait de l’esprit de compétition acharnée de mes coachs d’antan.


J’ai été si heureux pendant ces quelques minutes dans ce parc comme je le suis maintenant d’avoir révélé, panaché de grâce, de compréhension, de pardon et d’acceptation, cette histoire qui appartient à ma mémoire d’enfance…






jeudi 4 décembre 2014

De mon calepin jaune 7

Mon perfectionnisme = Paralysie




J’ai une grande intolérance pour toutes erreurs; les miennes!




J’ai une peur du ridicule très élevée (gros égo?).




Dieu, c’est peut-être se reconnaître dans les autres…




Je suis le Grand Magicien; je peux faire apparaître des pensées magiques à satiété.




Je suis un étudiant à l’Université de la Vie.




Arriver à passer d’un état de souffrance à un état de pouvoir.




Être patient, c’est savoir que ça va arriver.




Laisser du temps… au Temps.




D’accord, j’ai essayé et ce n’était pas par là.
Maintenant, vers où dois-je aller?




Dès que je possède ce que je désirais, je me sens vite vide.




Ce que j’aime c’est le « désir d’avoir ». 




J’ai en moi de grands cris qui demandent à sortir.




J’ai un sens inné de l’adaptation.




Je n’ai besoin de changer l’angle, par lequel je vois les choses, que de quelques degrés.




J’ai beaucoup de croyances rigides et immuables.




Je recherche l’action parfaite pour la réaction parfaite.






mardi 2 décembre 2014

Carnets très intimes 7

Parfois écrire ne me demande aucun effort particulier; tout coule, peu importe la qualité et la quantité.



Lorsque je suis content de moi, je me récompense en mangeant des mets non-nutritif, mais réconfortants. Lorsque je suis mécontent de moi, je me défoule en mangeant des mets non-nutritif, mais réconfortants.
C’est quoi déjà un cercle vicieux…?



Je me fous royalement de beaucoup de choses!



Mes nouvelles idées obsessives sont souvent d’anciennes idées obsessives remaquillées, recoiffées et rhabillées.



J’ai décidé que la chance existait. Good luck!



Mon sentiment initial d’urgence s’est transformé peu à peu en désespoir.



Je suis doté d’une force, d’une puissance et d’une discipline de fer pour construire… et détruire.



Je présume que j’ai les amis que je mérite.



J’ai besoin de détricoter mes schèmes négatifs maille par maille avant de pouvoir penser commencer à en tricoter des positifs.



Je cherche à me gaver d’outils de vie.



Beaucoup de mes routines de vies négatives étaient positives au début.



Je suis en quête depuis si longtemps que je ne sais plus ce que je recherchais au départ.



Je suis et j’ai déjà tout ce que je veux sans le savoir, sans le voir.





jeudi 27 novembre 2014

Cahier  Lumières  4

Chaque évènement qui me frappe me donne une poussée de force pour avancer.
— Martin Gray —



Où que vous soyez est le point d’entrée.
                   — Kabir —



Au lieu de « Pourquoi moi? » demandez-vous « Et maintenant? »
                   — Julia Cameron —



L’échec est le fondement de la réussite.
                   — Lao Tseu —



La force des vrais détours n’est pas d’éloigner, mais d’atteindre son but avec plus d’exactitude.
                   — Benjamin Pelletier —



N’ayez pas peur de la lenteur, craignez plutôt l’immobilité.
                   — Proverbe chinois —



Les traumatismes ne sont ni gros ni petits. Cela dépend de la signification pour chacun.
                   — Boris Cyrulnik —



L’écriture est la clef mentale de ma salle de contrôle.
                   — J.L. —



La névrose et la sagesse sont faites de la même étoffe…
                   — Innomé —



On ne peut enseigner sans apprendre simultanément.
                   — Anonyme —



On peut te prendre ce que tu possèdes, mais non ce que tu donnes.
                   — Antoine de Saint-Exupéry —



La création est l’antidote au chaos qui m’entoure.
                   — Inconnu —



On ne peut pas tout avoir, mais on peut tout donner…
                   — Geneviève Desrosiers —






mardi 25 novembre 2014

Récit  10

Le collet remonté de G.:

Je me souviens de G. en quatrième secondaire. Elle était toujours tirée à quatre épingles. Elle portait très souvent des habits trois-pièces pour venir à l’école, presque toujours bleus mais de différents tons. J’avais toujours l’impression qu’elle était habillée pour aller à un mariage… ou un enterrement.

Elle était assise devant moi pendant le cours d’histoire. Un matin, elle est arrivée habillée d’un de ses fameux complets, mais ce qu’il y avait de différent, c’est que le collet de sa chemise était complètement remonté.

Étant assis derrière elle, je voyais cet énorme collet relevé -- les chemises de ces années-là avaient de gigantesques collets -- et je décidais sur-le-champ de le rebaisser avant que quelqu’un ne s’aperçoive de la « grave erreur »; son collet s’était levé sans qu’elle le sache! Donc, je me suis penché sur mon bureau en tendant le bras vers son grand collet et lentement je l’ai replié dans sa position initiale avec ma main. Je me suis rassis sur ma chaise avec la satisfaction du devoir accompli.

G. se retourna alors en me jetant un vif coup d’œil interrogateur et, devant la classe silencieuse, releva son collet en marmonnant que c’était comme ça qu’elle le voulait.

Ô honte! Moi qui n’avais jamais osé adresser la parole à cette fille, que secrètement j’aimais bien, voilà qu’elle venait de me bafouer devant toute la classe. (En tout cas, devant moi-même!) Je me sentis alors en disgrâce devant elle pour le reste de l’année; le petit con qui ne savait pas que la mode était au collet relevé!

Le plus ironique est que cinq ou six ans plus tard, je me suis mis à porter les collets, non de mes chemises, mais de tous mes manteaux relevés.



G. je ne t’ai jamais oublié; encore aujourd’hui, chaque fois que je relève un collet de manteau, j’ai une petite pensée pour toi…







jeudi 20 novembre 2014

De mon calepin jaune  6

J’oppose régulièrement ma foi en la vie avec ma raison de vivre.



J’ai besoin d’explorer l’inconnu…



J’ai longtemps demandé la permission de vivre.



L’autodérision est l’un de mes outils de vie qui me soulage le plus des pensées anxieuses.



Je peux être d’un remarquable sang-froid lors de situations « catastrophiques. »



Avoir l’abondance matérielle, spirituelle et sociale : quelle bonne idée!!



Je veux faire une chasse au trésor de sources où m’abreuvoir.



Si je continue à faire ce que j’ai toujours fait, je vais obtenir ce que j’ai toujours obtenu.



Je crois être ici pour apprendre; tout le reste ne m’appartient donc pas.



Ma vie est une série de zigzags que j’ai constamment à réajuster.



Affronter mes peurs me permet de passer d’une position de souffrance à une position de pouvoir.



J’ai besoin d’assouvir ma soif insatiable de connaissances, de plaisirs, de partage et de créations.