mercredi 30 juillet 2014

Ceci, cela 3

Corriger mon habitude de vouloir deviner ce que l'autre ressent... pendant qu'il parle!
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Quand on a un choc, on veut toujours revenir dans l'état où l'on était bien.

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Mes défauts :
  1) Anxieux 2) Timide 3) Paresseux 4) Peureux 5) Entêté 6) Chaotique 
  7) Babounneux 8) Perfectionniste 9) Obsessif 10) Farouche 11) Craintif

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Un fils demande à sa mère: maman, c'est quoi la mort?
La mère répond: c'est comme dormir et ne jamais se réveiller.
Le garçon répond: je ne mourrai jamais, car tu me réveilles tous les jours à 7h!

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Je suis né les poings fermés; je vais mourir les mains ouvertes...




mardi 29 juillet 2014

Récit 2

Je me rappelle la parade militaire sur la 1re avenue, en haut de la côte, près de l’ancien Igloo, le comptoir de crème glacée. J'avais deux ans.


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Je me rappelle, à trois, quatre ans, d’avoir été au chalet d'un ami, qui restait la maison voisine de la mienne, et d’avoir cherché à regarder par en dessous de la bécosse, où il y avait un trou, où mon ami était allée aux toilettes, pour lui voir les foufounes!


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Je me souviens, aussi, de m’être chicané avec un ami et d’avoir couru après lui pour le rattraper, lorsqu’il a voulu partir fâché, pour m’excuser et en sortant de la maison je suis tombé sur le coin d’une cuve en métal, qui était sens dessus dessous, que maman utilisait pour faire tremper le linge, et de m’accrocher les pieds sur le seuil de la porte, qui devait avoir un pouce et demi d’épaisseur, et quoique j’aie essayé de m’accrocher au cadre de porte en tombant, je me suis fendu le sourcil droit et une partie au-dessus du nez. Je me rappelle d’avoir beaucoup pleuré, du sang qui coulait à flots et de ma mère qui me prenait dans ses bras pour m'amener dans le gros camion de papa. De papa qui me transportait dans ses bras pour monter les escaliers à l’hôpital au lieu d’attendre l’ascenseur qui tardait à arriver. (C’est drôle, mais je ressens, en ce moment même, comment ils ont dû être inquiet pour moi, que je perds mon œil ou que je meure… Vingt ans plus tard, n’auraient-ils pas souhaité que je meure après tout…)  Je me souviens du médecin qui a mis un drap sur moi, par-dessus ma tête avec seulement un trou pour mon œil. Je me rappelle l’aiguille qui entrait et sortait de ma peau.  J’avais l’impression que la main du médecin entrait dans ma tête avec l’aiguille et sortait de ma tête, comme un va-et-vient. Je me rappelle mes amis qui venaient me voir, lorsque j’étais assis sur les marches d’escalier à l’extérieur de la maison et j’étais presque fier de montrer mes points de suture. J'avais quatre, cinq ans.


 
Ceci, cela 2


J'ai plus de douleur à ne pas faire, car en plus des regrets, j'y ajoute la déception. Aussi, mon énergie et ma motivation diminuent, diminuent à cause de cette non-action.

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Mes enfants intérieurs sont encore en vie, mais apeurés et cachés dans une grotte au fin fond du monde dans l'obscurité totale. Ils sont affamés et sont devenus hystériques, ils ont peur et ils m'attendent, ils m'attendent depuis si longtemps. Ils n'ont jamais cessé de croire que je reviendrais les chercher un jour.  

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Chaque demande (action) devient une "pratique", une "répétition" pour celle qui démarrera.

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Lorsque j'agis, je me sens en paix intérieurement.


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Mes valeurs/qualités:
1) Ouverture d'esprit/Acceptation  2) Respect  3) Altruisme  4) Empathie
5) Intelligence  6) Générosité  7) Franchise  8) Fidélité  9) Honnêteté
10) Intégrité  11) Pardon  12) Diversité
(Alouette!!)

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"Quand on meurt, c'est-tu pour la vie?"


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Mon éloge funèbre, très court: On l'a aimé!


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C'est entendre et observer l'expérience de vie et les réactions des autres qui me passionnent.




Ceci, cela


Ce  que je trouve d'étrange à propos de cette "reconquête", c'est que je change tout en étant le même.

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Au départ, la personne que je rendais responsable de mon blocage, c'était mon père.

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Jeune, je rêvais d'être professeur ou archéologue, et quelqu'un d'important.

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Probablement que ma créativité, c'est la source même de mon âme.

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Enfant, mon père pensait que mon art, ma créativité étaient inutiles. Cela provoquait chez moi un sentiment de colère.

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Je me souviens de la fois où il m'avait dit que je ne pourrais jamais vivre de mon art, vers la fin de l'adolescence. Je me suis senti très triste et en colère. Je n'ai jamais oublié ce moment. (Ironiquement, ce souvenir est de plus en plus flou…)

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Enfant, ma mère m'a enseigné que les rêves étaient irréalisables. Je me souviens qu'elle me disait toujours d'en sortir en me rappelant qu'il fallait que je gagne réellement ma vie plus tard.




Récit

Je suis né le deux octobre à 6h55 du matin.

De mes premières années, je me souviens que lorsque je jouais dehors, ma mère m’attachait avec un genre de courroie en cuir, avec un harnais qui passait par-dessus ma tête et avec lequel j’étais attaché à la rampe d'escalier extérieure. Je devais avoir entre deux et trois ans.