mercredi 15 octobre 2014

Carnets très intimes 4

Je suis étonné de voir comment je suis à l'aise avec les gens. Je suis si intelligent, si débrouillard. Mais dès que je tombe seul, c'est « l'in-tonomie ». La paralysie totale. C'est assez incroyable. 


Tant qu'il n'y aura pas un déclencheur total et ultime, ce sera toujours le cercle vicieux, tuant, répétitif.


Parfois, ma vie semble longue et ennuyante.


J'aimerais tellement pouvoir m'aimer, aimer ma vie…


Je sais que c'est l'amour de papa et maman que j'aurais voulu et que je cherche une compensation depuis des années.


Je ne comprends pas comment je peux être si sombre et en même temps avoir autant d'espoir en moi.
C'est évident que ça m'aide à vivre.


(Autre journée)

Je réagis assez fortement aux dessins que je fais en art-thérapie. Je me vois comme handicapé, meurtri, défait et immature.


Je laisse presque toujours les autres décider à ma place.


Il semble que j'ai besoin de démonstration d'affection pour me donner un élan du fond de la piscine dépressive où je suis pour enfin sortir de ma noyade.



(En retranscrivant ces passages, je prends conscience comment il est important pour moi de regarder le négatif en face. Il fait partie de ma vie. Je n'ai pas à le rejeter, mais accepter qu'il soit partie intégrante de la vie. Je peux m'accompagner pour le vivre, en apprendre quelque chose, pour qu'il en ait moins.
L’accepter me donne plus de force et beaucoup, beaucoup moins de peur.)







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